Cette nuit, ô mon cœur, je projetais d’écrire,
D’écrire mon rejet, ma haine, mon dégoût
De ce monde si vil, si pervers et si fou;
Alors que j’écrivais je t’ai vue me sourire…
Ton rayon a croisé mon crayon pour me dire :
Le monde fut toujours et sera ce qu’il est;
Notre amour est issu de ce monde imparfait
Et sans l’amour le monde aurait été bien pire !
Car avec le concours de tous les amoureux
Nous façonnons un monde un peu moins malheureux
Puisqu’on aime bien plus son prochain quand on s’aime !
Puisqu’on voit émerger un pays moins flétri
Si ce n’est plus fleuri par la joie que l’on sème !
C’est ce que j’ai écrit lorsque tu m’as souri.
R.B.