Homme de tous les temps, surchargé d’hommeries,
Par quel raisonnement te crois-tu supérieur ?
Serait-ce en contemplant ton parcours destructeur
Et le globe terrestre en feu par tes furies ?
Toi qui n’as épargné aucune créature,
La tienne y compris, tu réduis à néant
Et la faune et la flore, et l’air et l’océan
Par ton esprit vicieux, ta mauvaise nature !
Pour le salut du genre animal et humain,
Celui de la planète incendiée par ta main,
Après avoir longtemps régné sans états d’âme,
Il est enfin grand temps pour toi, homme failli,
De céder volontiers le pouvoir à la femme
Qui saura restaurer ce que tu as haï !
R.B.