Après son repos au septième jour,
Constatant qu’il manque un souffle à la vie,
Il se fit entendre une symphonie
Et Dieu te créa : il créa l’Amour;
Il créa les champs de ta grâce en fleur,
Les monts et vallons de ta gaie posture,
L’onde et le zéphyr de ta noble allure,
La nuit de tes yeux et l’or de ton cœur.
Durant ton sommeil Dieu créa l’aurore
Afin d’accueillir ton radieux réveil;
Il créa par toi des splendeurs encore,
Des eldorados, des cieux sans pareils…
Et Dieu te créa pour qu’en toi j’abonde,
Pour que j’offre, heureux, ton trésor au monde.
R.B.