Je dédie mon poème à toutes les victimes
De la haine et l’horreur, aux civils des deux bords,
Aux familles fauchées par l’épée de la mort,
Au berceau calciné des enfants anonymes.
J’éparpille mes vers aux martyrs à la ronde,
Aux survivants piégés dans le cercle infernal
Où le sectaire croît du fumier national;
Aux captifs d’un pays, mais citoyens du monde.
Lassé par les malheurs, sous une pluie de pleurs,
Je laisse mon poème avancer de lui-même
Pour déposer, hagard, la gerbe de ses fleurs
Au pied du mausolée d’une humanité blême.
Et je m’en vais, rêvant de voir un jour… demain,
Une Terre peuplée uniquement d’humains.
R.B.
L’OLJ:
Poème pour toutes les victimes