Il y aura mes fleurs à la Saint-Valentin,
Qui feront refleurir ton cœur à la brunante;
Il y aura mon cœur du soir jusqu’au matin,
Qui contera fleurette à ta belle âme aimante.
Il y aura ton levant : la fête de l’amour,
Après mon long couchant éméché de flammèches;
Et l’on fera, tous deux, de ce Jour tout le tour,
De quoi lier ta brune avec ta blonde mèche.
Il n’y aura plus de pleurs à la Saint-Valentin
Car ton aube aura pris la main du crépuscule
Pour l’irradier sans fin, lui donner de son teint
Et voici qu’avec toi mon lendemain recule
Pour s’éterniser au quatorze février,
En ce jour de l’amour, infiniment férié.
R.B.